samedi 19 octobre 2013

En apesanteur (Gravity)


-        Après « La vie d’Adèle », c’est indubitablement l’autre choc cinématographique de l’année : « Gravity ».
-        Ah ! Des années que je l’attendais ! Annoncé comme un nouveau « 2001 : l’odyssée de l’espace », en proie à des difficultés techniques qui ont considérablement rallongé sa post-production, « Gravity » s’annonçait comme une révolution cinématographique !
-        « Révolution » : le mot a été trop souvent abusivement utilisé pour que j’ose le reprendre, mais ton sentiment est juste. « Gravity », c’est le blockbuster le plus impressionnant sorti au cinéma depuis « Avatar » (2009). Comme James Cameron, Alfonso Cuaron a dû repousser les limites techniques du 7ème art pour réaliser son film.
-       Et le spectateur s’en rend bien compte : on n’avait jamais vu ça au cinéma ! « Gravity » est une expérience inédite, qui vous fait vivre la (sur)vie de deux astronautes en apesanteur, à 400 km au-dessus de la Terre. Et ce, quasiment sans ellipses : tout est filmé en plans-séquences, la spécialité du réalisateur. Combien de plans contient le film ?
-     Aucune idée, mais pas beaucoup ! Le premier dure déjà plus d’un quart d’heure ! Le plan-séquence est un procédé habituellement utilisé pour montrer des événements en temps réel…
-         Et il sert aussi parfois de vitrine de la virtuosité technique du réalisateur…
-         …Mais tel n’est pas le cas ici ! Ou plutôt, si, complètement, sauf que « virtuosité » est un bien petit mot pour ces plans-séquences et, surtout, que le procédé est loin d’être sans fondement : pour filmer l’apesanteur, Alfonso Cuaron a mis la caméra en apesanteur. Celle-ci virevolte autour des acteurs, s’en éloigne ou se rapproche, voire adopte leur point de vue, le tout… dans un même plan ! Avec, toujours, en toile de fond l’immensité stellaire du vide spatial ou le globe terrestre. Une caméra absolument libre qui se joue complètement de la gravité… jusqu’au dernier plan, une des images les plus fortes de l’année !
-         On n’avait pas vu un tel ballet spatial depuis… 1968 avec « 2001 : l’odyssée de l’espace » !
-       Ni un tel réalisme : il est si poussé que la classification de « Gravity » en film de science-fiction peut presque paraître comme incongrue.
-        Mais au-delà de ces prouesses techniques, c’est aussi une très grande performance d’acteur. Le rôle était si difficile qu’Angelina Jolie, Marion Cotillard, Scarlett Johansson et Natalie Portman y ont successivement renoncé, pour être finalement proposé (et accepté) par Sandra Bullock. Et c’est magnifique.
-         Après « Gravity », vous ne regarderez plus le ciel de la même manière !

On retiendra…
Une expérience cinématographique inédite.

On oubliera…
Le parti pris réaliste du film ne peut que s’opposer au scénario « survival ».

« Gravity » d’Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock, George Clooney,…

1 commentaire:

  1. J'aime différents films d'ici, je trouve différent pour moi https://fullfilmstream.net/ J'aime le site, je vous conseille fortement de vous familiariser avec lui, vous ne le regretterez pas

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